○ DE NOUVELLES SOURCES D'ÉNERGIE ○ 

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L'Énergie dominante du XXIème siècle : le CHOOH2

Le CHOOH2 (prononcé "chew deux") est un carburant chimique, utilisé pour alimenter les véhicules. Depuis les années 2020, le CHOOH2 est omniprésent ; il a essentiellement remplacé l'essence et les carburants diesel comme principaux combustibles.

L'ingrédient essentiel du CHOOH2 est un blé breveté à haute teneur en sucre, Triticum vulgaris megasuavis, qui peut être combiné avec de la levure et transformé en alcool.

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Le carburant lui-même est un alcool synthétique à base de céréales modifiées. Il brûle à une température beaucoup plus élevée que la plupart des autres alcools et brûle extrêmement rapidement, ce qui le rend idéal comme carburant.

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Comme les essences de différents indices d'octane, le CHOOH2 est disponible en plusieurs poids moléculaires et isomères différents, pour une utilisation dans différents types de moteurs. Un moteur alimenté par le CHOOH2 fonctionnera avec n'importe quel type de CHOOH2, mais les meilleurs résultats sont obtenus en faisant correspondre le bon carburant au bon moteur.

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Le CHOOH2 brûle plus proprement que l'essence et le diesel, mais le carburant lui-même est toxique. Comme d'autres alcools à haute concentration, le CHOOH2 peut provoquer la cécité et la désorientation à faibles doses, et la mort à des doses plus élevées.

Histoire : La corporation Biotechnica a créé le Triticum vulgaris megasuavis, le blé essentiel utilisé pour créer CHOOH2, par génie génétique. Parce que Biotechnica était une société relativement petite , elle ne pouvait pas cultiver son propre blé en quantité suffisante pour rentabiliser CHOOH2.

Au lieu de cela, Biotechnica a concédé les droits d'utilisation de ses plantes génétiquement modifiées à des sociétés pétrochimiques comme SovOil et Petrochem.

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Le CHOOH2 est breveté et impossible à produire sans les plantes T. vulgaris megasuavis . Parce qu'il s'agit également du carburant standard mondial, les licences de production de CHOOH2 accordées par Biotechnica sont extrêmement précieuses. Les licences durent 10 ans avant d'expirer. Les entreprises sont alors libres de soumissionner sur la licence lorsqu'elle devient disponible.

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La première entreprise à acheter une licence de Biotechnica et à commencer à produire CHOOH2 a été Petrochem. En tant qu'investisseur initial dans la technologie, Petrochem n'a pas à soumissionner pour renouveler sa licence et renégocie plutôt son prix de licence directement avec Biotechnica.

En 2020, Petrochem produit 60% de tout le CHOOH2. Aux États-Unis , Petrochem est également le fournisseur de toutes les chaînes de stations-service du pays, ce qui signifie que Petrochem détient un monopole secret sur toutes les ventes de CHOOH2. En Europe c'est le Russe Sovoil qui a le monopole de la production et de la distribution de CHOOH2, qui reste le principal carburant malgré l'essor de nouvelles technologies.

A noter que l'utilisation de CHOOH2 a permis le développement au cours du XXIème siècle de véhicules volants via des systèmes de propulsions verticaux.

Moteur à combustion interne à hydrogène (HICE)

Dans la dernière partie du 21e siècle, dans un effort pour endiguer les émissions mondiales et lutter contre le réchauffement climatique, l'humanité a dit adieu au fidèle moteur à combustion interne (ICE). La production et la vente de nouveaux véhicules qui utiliseraient des moteurs à essence / diesel ont été interdites. Peu de temps après, de nombreux pays ont même adopté des interdictions totales sur ces véhicules, obligeant les propriétaires à échanger contre un véhicule électrique (VE) ou les véhicules au CHOOH2. La seule exception étant les courses professionnelles effectuées sur des circuits fermés. Fini le temps des rugissements sur la route, propulsés par de petites explosions alors que les moteurs électriques prenaient le trône, nous laissant tous avec un doux vrombissement à la place.Avance rapide vers le futur en 2090 et le développement des voyages spatiaux accélérés. L'humanité peut désormais récolter l'hydrogène directement à partir de sources quasi illimitées dans l'espace, supprimant une étape très coûteuse et énergivore dans la production d'hydrogène. Parallèlement à l'ascension fulgurante des sociétés d'énergie hydrogène, l'humanité accueille également le retour d'un vieil ami, qui a nettoyé ses mauvaises habitudes.Le moteur à combustion interne à hydrogène, qui alimente les plus luxueux des véhicules terrestres actuels. Avec seulement de légères modifications aux conceptions ICE existantes, le HICE peut produire 15% de puissance maximale théorique en plus qu'un moteur identique fonctionnant à l'essence, le seul sous-produit étant l'oxygène. Les villes flottantes et les colonies accueillent ces petits fabricants d'oxygène tandis que le commun des passionnés de voitures se réjouit du retour des aboiements des pots d'échappement, des grondements des moteurs, des boîtes de vitesses mécaniques et du bruit de l'induction forcée.

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Moteur de manipulation de la gravité (GME)

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Alors que la population de la Terre continuait sur sa pente constante, l'espace vital devenait de plus en plus précieux. Parallèlement à cela, les autoroutes des principales zones métropolitaines du monde étaient soumises à des embouteillages impossibles, car la capacité d'étendre les routes existantes ou d'en construire de nouvelles était entravée par le besoin criant d'espace résidentiel. Ce sont ces problèmes, entre autres, qui ont réuni les esprits les plus brillants de la physique et de la propulsion pour développer le premier moteur de manipulation de la gravité (GME) compact et produit en série. Les voitures volantes qui existaient auparavant en tant que la fantaisie dans la science-fiction s'élevait maintenant dans nos cieux bien réels avec toute l'aisance et la grâce d'un oiseau. Bien qu'à l'époque, cette technologie très coûteuse était réservée aux particuliers fortunés, aux entreprises et aux militaires. Les aerodynes des forces de l'ordre et des riches corporations commencent à noircir le ciel... puis les véhicules des plus aisés et ceux des services comme les taxis...Généralement alimenté par des générateurs au CHOOH2 ou à l'hydrogène, un GME fonctionne en créant un petit champ de gravité dans sa zone générale, provoquant un effet de poussée / traction sur les objets proches. Voulez-vous que quelque chose se lève? Créez un champ de gravité au-dessus qui le tire vers le haut. Le même principe s'applique si vous voulez que quelque chose se déplace vers l'avant, vers l'arrière ou d'un côté à l'autre. Plus l'objet est lourd, plus le champ de gravité doit être fort. C'est principalement pour cette raison que l'utilisation de ces types de moteurs a été abandonnée pour les très grosses embarcations. La taille des champs de gravité nécessaires pour manipuler ces objets était trop grande et ne pouvait pas être utilisée en toute sécurité.En raison des progrès supplémentaires des GME et des technologies associées pour les produire, ces moteurs sont devenus beaucoup plus courants, évolutifs et abordables. Aujourd'hui, le citoyen moyen apprécie la technologie GME, même dans les appareils de base de tous les jours tels que les aéroboards ou des engins de levages. On estime qu'aujourd'hui 30% des transports se font avec un GME.

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Propulsion à fusion (FPD)

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L'invention du réacteur à fusion compact (CFR) en 2083 est considérée par la plupart des sciences humaines non seulement comme le couronnement de la production d'énergie, mais aussi comme la naissance du voyage interplanétaire pratique. Avant cela, même avec les systèmes de propulsion les plus efficaces, la quantité de carburant qui devait être transportée pour atteindre une accélération constante de 1 g (9,80665 m/s2) pendant plus de 24 heures, n'était tout simplement pas quelque chose qui pouvait être intégré à la conception de l'espace. Pour cette raison, les engins spatiaux étaient limités à l'utilisation de fusées chimiques qui fonctionnaient avec de brèves poussées impulsionnelles. Par conséquent, le voyage entre les planètes de notre système solaire était un long voyage. Le CFR a changé tout cela. Les grandes installations n'étaient plus nécessaires pour fournir de l'énergie de fusion nucléaire, ce qui a conduit à la création du Fusion Propulsion Drive (FPD).Alimenté au deutérium et à l'hélium-3, le plus petit FPD a à peu près la taille d'une voiture 4 portes moyenne. L'espace de stockage requis pour le carburant est minime et ces petits FPD sont le plus souvent vus sur les engins de transport civils qui transportent les gens entre les colonies orbitales, lunaires et martiennes. Pour les embarcations beaucoup plus grandes telles que les cargos et les navires principaux, le FPD peut être facilement mis à l'échelle, ou plusieurs entraînements peuvent être installés sur une seule embarcation.

Cette technologie se décline également pour les navires maritimes, les trains à très grande vélocité ou encore les navettes intercontinetales. Mais aussi pour de l'armement militaire lourd.En raison de leur capacité à supporter une accélération de 1 g, les FPD ont réduit le temps de trajet moyen vers Mars de 162 jours à un peu moins de 1 semaine et un trajet vers Luna depuis la Terre, à un peu plus de 3 heures.